Ce mal mystérieux, qui frappe environ une personne sur dix, entrave la bonne marche de l’apprentissage de la lecture et, par conséquent, de l’écriture. Il faut donc repérer rapidement les enfants qui en souffrent
Votre enfant est intelligent, mais il éprouve mille peines à lire et à écrire. Il a tendance à confondre certaines lettres, à les inverser dans des syllabes, parfois même à en omettre.
Et plus il s’acharne sur ses exercices, plus il semble pédaler dans le yaourt.
Il vaudrait mieux qu’il consulte un spécialiste. Ne serait-ce que pour avoir un avis !
Car cette démarche ne débouchera pas forcément sur une prise en charge, mais elle permettra au moins de mieux cerner le problème.
Faute de traitement, un enfant, qui souffre de ce curieux trouble, risque de vivre une scolarité véritablement douloureuse.
Incompris et donc mal dans ses baskets, «le handicapé de la lecture» se bloque, se décourage, fuit devant l’écrit, «psychosomatise», se sent incapable, voire différent des autres. Taxé trop rapidement de cancre ou de paresseux, il écope de remarques du genre «toujours dans la lune», «n’écoute pas», «trop de fautes d’inattention», «trop lent»…
Comme la plupart des branches impliquent la lecture et la compréhension, l’élève dyslexique non dépisté redouble parfois des classes. Quant aux résultats de son parcours scolaire, ils ne s’avèrent souvent pas suffisants pour lui ouvrir les portes professionnelles que son intelligence lui autoriserait pourtant de franchir.