Le mot  » autorité  » vient du mot latin auctor qui signifie  » celui qui augmente la confiance ». Il s’agit, donc, d’une mission très importante et valorisante pour un parent. Pourquoi alors l’autorité est vécue comme une attitude négative, dont l’exercice est souvent considéré dénigrant ?

Dans les années 50, le père représentait l’autorité et la mère la tendresse. Aujourd’hui cela n’est plus le cas : le père ne veut plus se voir collé le titre de  » papa méchant « , mais il préfère le titre de  » papa copain « . De l’autre côté, la mère ne veut pas quitter son rôle de  » maman câline « , car cela lui est difficile, dû à la relation qui la lie à son enfant. Donc, l’exercice de l’autorité se transforme souvent en dispute conjugale.
Selon les experts, aujourd’hui il est impossible d’attribuer l’exercice de l’autorité exclusivement au père ou à la mère ; il est indispensable que l’autorité soit construite à deux. Cela impose le risque de confusion des rôles pour l’enfant, qui ne comprend plus qui fait quoi. Dans l’exercice de l’autorité, il faut être deux, mais il faut êtres complémentaires et solidaires, et pas interchangeables, c’est-à-dire chacun doit assumer sa part d’autorité.

Conseils à respecter

– Non veut dire non. Il ne faut jamais y revenir dessus.
– Il vaut mieux expliquer à votre bébé la raison pour laquelle vous avez dit non.
– Essayez de dire non sans cris et fessés le plus possible. Cela ne veut pas dire qu’une petite fessée de temps en temps ne soit pas méritée.
– La punition est la plupart des fois une bonne méthode pour faire mieux comprendre à votre enfant.