Alors que l’on entend souvent des critiques sur les cursus en alternance ou en apprentissage, de plus en plus d’employeurs sont séduits par ces années d’expérience professionnelle supplémentaires. Avoir un pied dans une entreprise permet aussi de maximiser les chances d’obtenir un contrat stable à la fin de ses études. Mais pourquoi ces types de cursus sont autant dénigrés ? Quels préjugés privent les élèves et étudiants de ces cursus ?

L’apprentissage ne concerne que les études courtes

Pour sensibiliser les jeunes à la réalité de certains secteurs d’activité, les cours théoriques ne sont pas suffisants. Et ce n’est pas valable uniquement pour les métiers manuels ou qui ne requièrent pas de nombreuses années d’étude. Typiquement, il existe des formations pour être ingénieur en génie mécanique par exemple, au sein de centres de formation, qui proposent 50% de cours et 50% de temps en entreprise.

Environ 14% des ingénieurs en France proviennent d’une formation en apprentissage.

On ne peut exercer que des métiers manuels après l’alternance

C’est faux ! Désormais, la plupart des secteurs sont accessibles après un cursus en alternance, et donc un certain nombre de métiers : développeur web, chargée de webmarketing, agent immobilier, ingénieur dans la plasturgie, coiffeur, journaliste, etc.

Seuls les CFA proposent ce type de cursus

Non ! Les centres de formation en alternance ou non ne sont pas les seuls établissements habilités à proposer ce genre de cursus. De plus en plus d’écoles et d’universités l’ont intégré dans leur offre de formation.

Quand on est en alternance, c’est qu’on n’est pas bosseur

Au contraire ! La majorité des formations en alternance sont très intenses, avec des semaines remplies de cours, des devoirs à la maison et des examens ou soutenances. Certains ont un rythme tellement intense qu’ils n’en prennent pas de l’année ! Mais heureusement, cela reste rare.

La rémunération est déplorable

Contrairement aux étudiants qui sont en fac ou en prépa, ceux qui sont en alternance touchent un salaire au moins ! Il est calculé en fonction du type de contrat signé (professionnalisation ou apprentissage), de l’année d’étude (voyez cela comme de l’ancienneté) et de l’âge de l’étudiant.

Simulez votre salaire en entreprise

On n’a aucun avantage à être apprenti

Là encore, c’est tout l’inverse. Grâce à ce statut, on peut être à la fois étudiant et salarié, et donc bénéficier par exemple à la fois des tarifs étudiants (culture, divertissement, etc.) et d’une rémunération correcte, de tickets restaurants, d’accéder à un logement social, d’avoir une bonne mutuelle, etc.

Alors, convaincu(s) ?