Jalousie rime avec fratrie. Frangins, frangines saisissent le moindre prétexte pour se disputer, se chamailler et se crêper le chignon. Quoi de plus normal quand l’amour parental semble en jeu?

Quand débarque un nouveau venu dans la famille, votre enfant pense perdre une partie de l’amour et de l’attention de ses parents. Il crie souvent à l’injustice, ce cher petit loup est tout simplement jaloux comme un pou.

Cette jalousie, lorsqu’elle s’exprime, incite les parents à s’interroger, à se demander s’ils sont parfois injustes.

Les spécialistes conseillent de mettre en avant les qualités de chaque frère et sœur, d’éviter les comparaisons, de ne pas intervenir systématiquement dans les querelles fraternelles et de privilégier une relation différente avec chacun.

Il ne faut pas hésiter à partager, par exemple, des activités spécifiques (courir avec lui, se payer une toile avec elle) avec l’un, puis avec l’autre.

La jalousie ne pose véritablement problème qu’à partir du moment où un môme utilise la violence pour dire sa souffrance. Les parents doivent alors agir avec doigté, en dialoguant et surtout en faisant preuve de beaucoup de compréhension à l’égard de l’enfant.

En revanche, il est inutile d’essayer de soigner ce mal universel. D’autant plus qu’il peut s’avérer réellement positif. Elle lui apprendra également – si tout va bien – des notions utiles comme le compromis, le partage et l’entraide.

Et, de toute manière, quoi que l’on fasse, frères et sœurs continueront de s’étriper dans la joie et la bonne humeur.