Depuis la rentrée, votre enfant peine à trouver le sommeil. Ça l’énerve et vous aussi

Votre enfant se lave les dents, enfile son pyjama, fait son pipi et fonce direction son lit. Après les rituels lecture, verre d’eau et bisous, vous lui souhaitez bonne nuit et beaux rêves. Ce devoir accompli, vous vous retirez sur la pointe des pieds et le sourire aux lèvres. Vous allez enfin pouvoir profiter de votre soirée. Erreur, une demi-heure plus tard, le galopin se lève, proclame n’avoir pas sommeil et s’emporte ou pleure lorsque vous lui dites qu’il devrait déjà dormir à poings fermés. Depuis la rentrée, c’est chaque soir la même histoire!

Pourquoi n’arrive-t-il pas à fermer l’œil?

La cause du retard de la phase d’endormissement est inconnue. Il s’agit d’une impossibilité pour le cerveau de l’enfant de régler le moment de l’endormissement à une heure qui serait socialement acceptable. Le décalage est le plus souvent transitoire.

Peut-être qu’il fonctionne encore sur l’horaire des vacances, à moins qu’il ne soit perturbé par un contexte familial négatif ou par un truc à l’école…

Ce problème – même s’il s’avère temporaire – ne laisse évidemment aucun parent indifférent. Surtout lorsque ça perturbe la journée scolaire qui suit. Certains parents optent donc pour la fermeté, sûrs qu’ils sont de leur bon droit. Pourtant, il vaudrait mieux éviter de l’engueuler (il souffre déjà de ne pas pouvoir roupiller).

Mieux vaut dédramatiser la situation. L’enfant pourrait, par exemple, profiter de ce moment d’insomnie pour lire ou dessiner. Parallèlement, papa-maman tenteront de réguler son horloge interne, en lui imposant une heure de lever fixe pour tous les jours de la semaine.

Et si cela continue malgré ce traitement de choc, il faut consulter un pédiatre ou son médecin de famille.